Juché sur un podium de deux mètres par deux, Arthur Perole fait du mouvement un art de vivre autant qu’un moyen de se sentir vivant. Il connecte l’imaginaire et le corps pour mieux atteindre notre besoin de tendresse. À ses côtés, le musicien Marcos Vivaldi enchevêtre les propositions musicales allant de l’italo-disco à la new-beat, en passant par les chansons d’amour et la musique répétitive de Steve Reich. Dans son débardeur à paillettes, notre danseur explore en solo la vibration intime de nos émotions. En isolant des parties du corps (visage, buste, etc.), il focalise l’attention du public sur des sensations mouvantes, multipliant les saccades, arrêts soudains et ralentis pour mieux nous happer. Ce tourbillon de gestes qui ondulent et se métamorphoses encore et encore, tutoie nos rêves intimes. Il joue avec notre perception troublée de la réalité dans une sensualité généreuse et touchante.
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